Depuis, mes goûts se sont élargis et en même temps affinés.
Une majorité des groupes cités précédemment me suivent toujours et d'autres ont été laissés sur le bord de la route. Paradoxalement, je suis devenu plus ouvert mais en même temps beaucoup plus difficile ou exigeant.
Je ne me contente plus de suivre un style précis, mais plutôt des artistes particuliers de manière transversale, même si ça reste en général dans une large catégorie pop-rock-électro...
Y'a pas de recettes... Le rap, le blues ou la bourrée me laissent froid, la variétoche française ou le Rn'B Skyrock/M6 me filent la nausée...
Et il y a le cas particulier du jazz :
Par contre, sur disque, le jazz me fait toujours le même effet :
...surtout devant une assiette de lasagnes.
C'est la même chose pour la musique classique en général : agréable en concert,
quand on ressent la vibration des instruments... et franchement soporifique sur disque.
Un bilan :
Je ne suis pas accroc au mp3, et hormis son aspect pratique (baladeur, voiture),
je lui préfère le bon vieux disque, pour la qualité du son et en tant qu'objet physique.
Du coup, l'accumulation frénétique de CD et de vinyles n'est pas sans causer
quelques inconvénients...
Tout ce passif raconté ici-bas a permis de me constituer une bonne culture musicale,
qui si elle n'est pas exempt de failles, a au moins l'avantage d'être polyvalente.
Polyvalence qui permet de s'adapter à n'importe quel environnement
et de briller dans les dîners mondains :
Je ne me prends plus la tête : j'écoute la musique qui me touche.
Les bouses trucs que je n'aime pas, je ne les écoute pas et leur existence me laisse indifférent... Tout simplement.
Par contre, j'éprouve toujours un malin plaisir à descendre des artistes qui me laissent froid, uniquement par provocation envers certains fans qui prennent tout ça trop à coeur, héhé...
FIN