La fac.
La vie étudiante et son activité grouillante me permet d'accéder
à de nouvelles découvertes musicales...
J'ingurgite avec bonheur les Pixies, Sonic Youth, Throwing Muses ou une jeune poilue qui débute, Pj Harvey... bref tout ce qu'on appelle le rock indépendant ou rock indie (pour les buses incultes, le rock indie est un genre hétéroclite regroupant des artistes plus underground, hors des sentiers du music-business qui tache (Universal, Warner et cie), bref plus exigeants musicalement et dont le but n'est pas (seulement) de faire des tubes... (en principe).
Nirvana, dont la domination était déjà bien installée,
sera pour moi un vecteur de transition entre le monde métallique et indie,
le groupe proposant une musique à la croisée de ces deux chemins...
Bref, je suis cool, je suis "indie"...
Cependant, dans ce petit monde, sous des apparences fraîches et désinvoltes
se cachent un bon paquet d'individus imbus de leur personne et très sûrs de leur bon goût (chais de quoi j'cause, j'en fus).
Voici un petit aperçu de la philosophie "indie", résumée en deux cases :
Etre "indie", c'est une philosophie mais aussi un dogme basé sur une Sainte Trinité :
Amen.
Vous l'aurez peut-être compris, je ne trouvai pas l'album en question...
Je me rabattis donc sur un plus vieux disque, de 1980... Bah, faute de grives...
En fait, ce sera mon troisième choc musical...
Je tomberai dedans comme un étron dans un euh,
comme un chérubin dodu dans les flammes de l'enfer, et je m'attellerai à (re)découvrir
toute la discographie, rattrapant avec avidité moult années perdues,
avec plus ou moins de facilités vu la dimension multifacette de ce groupe inclassable...
Bref, petit à petit, je devenais un fan de The Cure...
(suite et fin, en cliquant là)