Une amourette, en fait : ça m'est vite passé...
Le lycée...
Trois années, la tête dans le guidon, où j'allais ingurgiter tout ce qui était
guitares plombées avec des poils autour (thrash, speed, heavy metal, punk...)
Oeillères de rigueur, seul le hard-rock (et Noir Désir) trouvait grâce sur les bandes
de mes cassettes vierges :
Echanges de cassettes et de cd, accumulation de plein de groupes mais, attention, pas n'importe lesquels...
Chacun avait son avis à donner : des joutes verbales s'organisaient entre les pro-Metallica et les pro-Guns n' Roses,
des clans s'affrontaient pour savoir si les slips de Manowar étaient en peau de phoque ou en cuir de marcassin
ou bien si Iron Maiden, c'était pas mieux avant.
Comme le présent n'étanchait pas assez mon insatiable soif de découverte,
c'est vers le passé, à la source de la musique aimée que j'allais aussi m'abreuver :
Ce furent trois années intensives pour mes oreilles...
Puis la déferlante Nirvana avait envahi le monde et j'entrai à la fac :
ces deux évènements allaient m'emporter vers de nouveaux horizons musicaux...
(la suite ici)